Chauffeur VTC est le métier idéal pour ceux qui aiment conduire de belles voitures et l’entrepreneuriat. Il attire les conducteurs de différentes tranches d’âge en quête d’un travail plus rémunérateur ou d’une reconversion professionnelle. Pour percer dans ce domaine, il est plus judicieux de commencer par les bases et de suivre une formation. Celle-ci n’est pas réellement obligatoire, mais elle facilite la réussite de l’examen pour obtenir la licence VTC.
Suivre une formation de chauffeur VTC
À partir de la fin d’année 2017, tout nouveau chauffeur de VTC doit d’abord passer un examen pour obtenir sa carte professionnelle. Seuls, ceux qui travaillent déjà en tant que prestataire VTC sont exemptés de cet impératif tant qu’ils justifient d’une expérience d’un an dans ce secteur. Suivre une formation VTC est vivement conseillé aux néophytes. Mais elle est aussi recommandée aux professionnels qui peuvent renforcer leur acquis. Ces derniers apprendront les rudiments du métier auprès de formateurs déjà dotés d‘expérience significative dans ce domaine d’activité. De plus, le centre de formation se chargera d’inscrire leurs candidats auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat dont ils relèvent.
Au terme de la formation, le futur chauffeur VTC passera alors un examen se déroulant en deux parties. La première est simplement théorique et on interrogera les candidats sur des matières comme le droit des transports et la gestion d’entreprise. Ensuite, ceux qui réussissent la première étape pourront participer à l’examen pratique, sanctionné par une attestation de réussite.
Obtenir sa carte de chauffeur professionnel VTC
La demande de l’obtention de cette carte VTC se fait auprès de la préfecture du domicile du demandeur. Pour les Parisiens, il faut adresser la demande au préfet de police. Elle doit être accompagnée d’un document réunissant le permis B du chauffeur VTC, sa carte d’identité, son attestation de réussite de l’examen VTC et un certificat attestant son aptitude physique à exercer le métier. Il faudra aussi rajouter un certificat de résidence ou un justificatif de domicile. La carte n’est valable que 5 ans. À l’expiration de ce délai, un renouvellement est requis. Pour cela, le chauffeur VTC doit justifier d’un stage de formation continue de 14 heures.
Monter une entreprise de transport VTC et s’inscrire au registre des VTC
Concernant les chauffeurs VTC non salariés qui exercent leurs activités en indépendant, ils doivent absolument adopter un statut juridique. La solution la plus facile consiste alors à monter une entreprise individuelle. Celle-ci se démarque par sa simplicité de gestion et de fiscalité. Sa création est aussi une question de quelques clics. Une micro entreprise peut exercer une activité seulement à la suite d’une déclaration d’existence. Elle profite d’une fiscalité et d’une charge sociale allégées. Mais elle est imposée lourdement lorsqu’elle dépasse le seuil de 70 000 euros de chiffre d’affaires par mois. Pour les prestataires VTC qui souhaitent conquérir un marché régional ou national, il est mieux d’opter pour une société commerciale, telle qu’une EURL ou une SARL. Cela implique un investissement important et la mise à disposition d’un capital social.