L’entrée en vigueur imminente du Règlement Général sur la Protection des Données préoccupe certains chefs d’entreprises. En effet, certains dirigeants n’ont plus que quelques semaines pour réaliser les opérations de mise en conformité. Pour ne pas prendre des décisions précipitées, il convient toutefois de bien s’informer sur les démarches à suivre. Voici alors quelques informations qui devraient être utiles aux retardataires.
La nomination d’un Data Protection Officer : une obligation pour certaines entreprises et pour les établissements publics
Le RGPD a été adopté dans le but de renforcer la protection des données personnelles appartenant aux tiers. Tous les établissements qui proposent des services sur internet sont donc concernés. Il en est de même pour les entités qui récoltent des informations d’ordre privé de leurs clients.
Ce nouveau règlement est assez contraignant pour les structures qui traitent des données à grande échelle. En effet, elles sont obligées de nommer un Data Protection Officer (DPO). Ce spécialiste se chargera de toutes les démarches de mise en conformité. Par ailleurs, il conseillera le dirigeant sur les mesures à prendre pour éviter les litiges avec la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). La CNIL contrôlera régulièrement l’application des dispositions légales en réalisant des inspections inopinées. Si le DPO fournit des rapports détaillés de manière périodique, ces contrôles n’auront plus lieu d’être. Ainsi, cette ressource contribue également au bon déroulement des activités. Toutefois, cet employé doit accomplir un audit RGPD assez souvent afin de prévenir l’apparition des points de non-conformité.
Utiliser un logiciel RGPD : une solution pratique pour les entreprises
Aujourd’hui, de nombreux e-commerçants craignent que le RGPD les oblige à recruter un DPO. En réalité, seules les grandes structures sont concernées par cette obligation. Les web-entrepreneurs ainsi que les entreprises doivent simplement se procurer un logiciel RGPD PME. Cet outil sera indispensable pour être conforme au label de la CNIL et pour respecter toutes les lois numériques en vigueur. Cet utilitaire sert à assurer la gouvernance des données personnelles grâce à ses innombrables fonctionnalités. Il permet par exemple de tenir un registre des traitements. Ainsi, les administrateurs peuvent facilement traiter les réclamations et prouver l’application du principe d’accountability en cas de contrôle. Ce genre de logiciels détecte également les failles de sécurité qu’il faudrait combler. En outre, il donne les moyens de gérer les violations des données. Pour se procurer un outil de ce type, il suffit de contacter une agence réputée dans le domaine de la sécurité informatique.